lundi 26 mars 2012

Miam, un petit crumble salé !

C'est le printemps :-) !
Et avec les températures que nous avons depuis quelques jours, on pourrait même penser que nous ne sommes pas loin de l'été... Oui mais non...

Les légumes d'hiver restent encore bien présents chez mes petits producteurs locaux et même si les courgettes me font de l'oeil sur certains étals du marché, je résiste et je patienterai jusqu'à juin ! Je sais que d'ici là, j'aurais le plaisir de déguster les asperges d'avril de ma productrice préférée (sans engrais et sans pesticide bien sûr !)...

En attendant, pour changer des tartes et gratin  hivernaux, j'ai donc eu envie d'un crumble (oui, je sais, rien ne m'empêche de le faire en hiver mais le fait est que je n'ai pas pensé à le faire plus tôt tout simplement parce que j'associe plus souvent l'idée aux fameuses courgettes estivales ;-) ce qui est un tort !). J'avoue que Cléa m'a soufflé l'idée même si je ne cuisine pas son gratin-crumble n'ayant pas acheté de blettes au marché...

Et vu que j'ai récemment découvert la farine de pois-chiche et que je l'utilise un peu partout (cuisine expérimentale oblige !), j'ai changé un peu ma traditionnelle recette de miettes. Le résultat est sympathique et chéri est même content à l'idée qu'il en reste pour ce soir ;-) !

Crumble de poireaux et champigons de Paris


Ingrédients

3 poireaux
6 "gros" champignons de Paris biologiques
2 carottes (pour la couleur ;-) !)
1 échalotte
un filet d'huile d'olive
25 cl de bouillon de légumes
50g de beurre
60g de farine semi-complète
60g de farine de pois-chiche
2 cuillères à soupe de poudre d'amande
2 cuillères à soupe de parmesan rapé (du vrai !)
3 cuillères à soupe de graines de tournesol
sel & poivre

Préparation

1- faites suer l'échalotte émincée finement dans un peu d'huile d'olive.
2- ajoutez les poireaux coupés en fines lanières et les carottes débitées en petits cubes. Préparez les champignons de Paris et incorporez au mélange de légumes en train de cuire.
3- braisez le tout quelques minutes puis recouvrir avec le bouillon de légumes et laissez mijoter un quart d'heure.
4- préchauffez votre four à 180°C
5- confectionnez les miettes de crumble en travaillant du bout des doigts le beurre avec les farines. Ajoutez la poudre d'amande, le parmesan rapé et les graines de tournesol. Salez et poivrez.
6- répartissez les légumes dans un plat à gratin et recouvrez la préparation avec les miettes.
7- enfournez pendant 25 à 30 minutes et laissez cuire jusqu'à ce que la croûte soit dorée.
8- servez (accompagné de salade verte c'est parfait) et dégustez !


Bon appétit !

(il faudra d'ailleurs que je songe à m'acheter un joli plat à gratin comme Cléa...)

vendredi 23 mars 2012

Pour un blog zéro carbone...


Il me semble opportun de partager ce billet parce que ce petit geste ne prend que quelques minutes et qu'il est bon de planter un arbre afin de réduire nos émissions de gaz à effet de serre et compenser le bilan carbone de nos blogs. Car oui, un blog émet 3,6 kg de CO² par an... C'est peu mais ce petit geste additionné à d'autres est une pierre de plus à l'édifice fragile qu'est la sauvegarde de notre planète (à défaut d'avoir une campagne électorale où les préoccupations écologiques seraient enfin prises en compte...).


Pour plus de précisions...

Un blog, un arbre – le principe

Comment un arbre peut-il compenser le bilan carbone d’un blog ?
En participant à l’opération Blog zéro Carbone, vous pouvez facilement réduire vos émissions de gaz à effet de serre : un arbre permet de compenser les émissions de dioxyde de carbone liées au fonctionnement de votre blog. N’hésitez plus, et rejoignez-nous !

Quelles sont les émissions de CO2 liées au fonctionnement d’un blog ?
D’après une étude d’Alexander Wissner-Gross, diplômé en physique de l’université américaine de Harvard, la consultation d’une page web conduit en moyenne à l’émission de 20 milligrammes de CO2, soit 0,02 grammes. Pour un blog avec un trafic moyen (environ 15 000 pages vues par mois), cela correspond à des émissions annuelles de 3,6 kg de dioxyde de carbone. Cette valeur est à remettre en majeure partie sur le compte de la consommation électrique liée à l’utilisation de serveurs et matériels informatiques, et à leur refroidissement, très énergivore.

Comment fonctionne la compensation : 1 arbre = 1 blog !

Combien de CO2 un arbre est-il capable d’absorber ?
Il est difficile de donner une réponse précise et certifiée. La capacité d’absorption de CO2 d’un arbre peut énormément varier, et dépend ainsi de l’essence de l’arbre, de son exposition à la lumière, de la période de végétation, les changements de température dans le milieu, de la quantité d’eau disponible et de la qualité des sols.
Il y a aussi différentes manières de calculer le potentiel d’absorption d’un arbre. Les valeurs usuelles que l’on retrouve vont de 10 à 30kg de dioxyde de carbone absorbés annuellement par un arbre. On sait cependant que dans les premières années qui suivent la plantation, celui-ci ne peut absorber que peu de CO2 en comparaison avec le reste de sa vie. Également, il est admis qu’à partir d’une vingtaine d’années, cette valeur décroit lentement.
La CCNUCC, Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques, a de son côté calculé et convenu de la valeur moyenne de 10 kg absorbés chaque année par un arbre. Petits gestes écolos, pour son opération Blog zéro Carbone, a choisi de rester relativement peu ambitieux sur ces valeurs, en retenant le chiffre moyen de 5 kg par arbre et par an. Ce conservatisme ne peut être que positif !

Un arbre suffit pour compenser les émissions de CO2 d’un blog
En reprenant les calculs ci-dessus, l’opération est très simple ! Sachant que la capacité d’absorption d’un arbre est estimée à au moins 5 kg de CO2 par an, et qu’un blog moyen en émet 3,6 kg, la plantation d’un arbre pour un blog doit permettre la neutralisation de son empreinte carbone sur l’environnement. La durée de vie moyenne d’un arbre étant de 50 ans, nous sommes assurés d’une compensation carbone durable, et même plus importante.
Votre blog a plus de 15 000 pages vues par mois ? Un arbre peut ne pas suffire : écrivez-nous et nous compenserons également les émissions de dioxyde de carbone pour votre blog ! (blog-zerocarbone@bonial.fr)

Comment et où les arbres sont-ils plantés ?
Pour la France, nous plantons les arbres avec notre partenaire I plant a tree. Ces arbres sont actuellement plantés en Allemagne, car nous souhaitions planter des arbres en Europe. Les besoins en France sont très locaux, et peu d’outils permettent un suivi des plantations sur Internet comme le fait I plant a tree.
Nous avons d’ores et déjà décidé de planter jusqu’à 1000 arbres, pour les premiers 1000 blogs qui accepteront de participer à l’opération Blog zéro Carbone.

lundi 19 mars 2012

Oeuf cocotte : le retour !

Parfois l'inspiration vient d'échanges aussi simples que celui qui suit...

moi : Qu'est-ce qui te ferait plaisir ce midi ? (genre, donne moi une idée !)
lui : Du risotto (il est addict, je vous l'avais dit !)
moi : Oui mais à part du risotto ? (comment lui expliquer que je ne me lance pas dans un blog spécialisé dans le risotto ? )
lui : Ben des oeufs cocottes ! Avec du Saint-Nectaire ! (ha oui c'est vrai, quand ce n'est pas le risotto, c'est les oeufs cocotte ;-)...)
moi : Et bien achète du Saint-Nectaire sur le marché et c'est OK ! (parce qu'il faut dire les choses comme elles sont, l'idée est séduisante, les oeufs cocottes avec du Saint-Nectaire, ça ne doit pas être mauvais du tout ^-^ !).

Voilà ;-).

Et pour mettre un peu de légumes avec cela, j'ai opté pour une petite fondue de poireaux, saison oblige !

Oeuf cocotte aux poireaux et Saint-Nectaire


Ingrédients (pour deux cocottes)

2 oeufs
2 petits poireaux
un morceaux de Saint-Nectaire
2 cuillères à soupe de crème fraiche épaisse
huile d'olive

Préparation

1- émincez finement les poireaux et faites-les fondre dans une sauteuse avec un filet d'huile d'olive
2- préchauffez votre four à 180°C
2- tapissez chaque cocotte de fondue de poireaux et recouvrir d'une cuillère à soupe de crème fraiche.
3- disposez plusieurs lamelles de Saint-Nectaire et cassez l'oeuf dessus en ne mettant que le banc... Salez et poivrez.
4- enfournez 10 minutes en déposant les cocottes fermées dans un bain-marie.
5- retirez du four, ajoutez le jaune d'oeuf au centre de la cocotte et enfournez à nouveau quelques minutes afin que l'ensemble soit à la même température.
6- dégustez, c'est prêt !


Bon appétit !

dimanche 18 mars 2012

Waterzoi pour un dimanche pluvieux...

Il fait un temps à se mettre aux fourneaux ! Oui, aujourd'hui il pleut des cordes et les températures sont peu clémentes après une belle semaine printanière avant l'heure...

Outre une session patisserie (ben oui quoi c'est dimanche !), il me fallait cuisiner un plat complet qui réconforte en cas de météo capricieuse...

Et, association d'idée saugrenue me direz-vous ;-), avec cette pluie, je me suis dit pourquoi ne pas cuisiner belge ? Ceci justement parce que je conserve un souvenir ému d'une journée fort humide à Bruxelles où une soirée dans un petit restaurant nous avait réchauffé le coeur (heu... et surtout le corps !).

Car si vous allez à Bruxelles, il faut absolument passer (plusieurs fois) par et découvrir la cuisine d'Alain Fayt, joyeuse et surprenante, aussi inventive que typique et toujours agrémentée de ce breuvage qui est une des richesse de ce pays.

J'ai donc tenté de refaire son waterzoi mais n'ayant pas acheté son livre (quelle erreur !), j'ai dû m'inspirer d'autres recettes glanées sur la blogosphère... Je précise quand même que le vrai waterzoi ne se fait pas à la bière et qu'il n'y a ni fécule de maïs ni oeuf dans la sauce... Comme d'habitude, je fais donc une "fausse" recette traditionnelle en somme ;-)...

Waterzoi de poulet à la bière blanche


Ingrédients (pour 4 personnes)

4 blancs de poulet fermier
1 oignon
3 carottes
2 poireaux
2 branches de celeri
25cl de bouillon de volaille (fait maison ou biologique)
50cl de bière blanche
15cl de crème fraiche épaisse
1jaune d'oeuf
2 cuillères à soupe de fécule de maïs
beurre
sel & poivre
persil

Préparation

1- émincez finement l'oignon et faites fondre celui-ci dans du beurre dans une sauteuse en fonte.
2- ajoutez le poulet débité en gros morceaux, salez et laissez braiser une dizaine de minutes en prenant soin de retourner les morceaux à mi-cuisson. Retirez les morceaux de poulet et réservez.
3- pendant ce temps, préparez les légumes en coupant les carottes en julienne, les poireaux et le céleri en fines rondelles.
4- faites suer l'ensemble quelques minutes dans la sauteuse utilisée pour le poulet puis couvrez de bouillon de volaille et de bière blanche. Laissez cuire 20 minutes.
5- fouettez dans un bol le jaune d'oeuf avec la crème fraîche et la fécule de maïs. Salez et poivrez.
6- une fois les légumes cuits, incorporez un peu du bouillon restant dans le mélange crémeux et quand celui-ci est bien délayé, versez le tout dans la sauteuse et faites cuire 5 minutes le temps que la sauce épaississe.
7- ajoutez les blancs de poulet et faîtes chauffer le tout ensemble quelques minutes.
8- servez avec des pommes de terre vapeur (ou des frites comme en Belgique mais tout cela dépend de l'apport calorique souhaité...) et parsemez de persil ciselé.


Bon appétit !

lundi 12 mars 2012

Et pourquoi pas au chocolat ?

Quitte à faire des cookies aux fruits et à la fleur d'oranger, pourquoi ne pas faire des amaretti au chocolat ?
Et bien oui, pourquoi pas ? Parce que c'est bien gentil de faire des cookies sans chocolat mais pour la cacao-junkie que je suis, un week-end sans chocolat, je vous assure, c'est pénible...

Bref, il me fallait du magnésium ;-) !

Et vu que je n'ai toujours pas acheté d'arôme d'amande amère (impossible d'en trouver dans les magasins bio que je fréquente...), j'ai une fois de plus fait de faux amaretti ;-). Juste de l'amande et du chocolat, tout simplement... Oui, et puis du sucre et du blanc d'oeuf, bien entendu ;-).

Je me suis inspirée de la recette que je décline et mets maintenant en pratique plusieurs fois par mois, recette qui vient de cette merveille de blog que vous connaissez déjà ! Et je me suis aperçue (comme à chaque fois sur la blogosphère) que ces petits biscuits en version chocolatée étaient monnaie courante...

Le résultat s'avère convaincant puisque ces petites douceurs ne seront bientôt plus qu'un souvenir ! A croire que mon homme avait également besoin de magnésium...

Faux amaretti tout chocolat


Ingrédients

200g de poudre d'amande
180g de sucre de canne blond
2 blanc d'oeuf (de quelques jours)
35g de cacao pur (sans sucre donc !)
1 cuillère à café d'extrait de vanille
2 cuillères à soupe de sucre glace

Préparation

1- mélangez soigneusement la poudre d'amande avec le cacao pur dans un saladier.
2- battez les blancs en neige et ajoutez petit à petit le sucre jusqu'à l'obtention d'une meringue épaisse et brillante.
3- incorporez délicatement à cette prépartion le mélange de poudre d'amande et de cacao pur jusqu'à l'obtention d'une pâte collante.
4- réservez au frais au moins une heure.
5- préchauffez votre four à 180°C

6- façonnez de petites boules et roulez celles-ci dans un peu de sucre glace avant de les disposer sur une plaque recouverte de papier sulfurisé.
7- enfournez 12 minutes. Les biscuits doivent former de petits craquelures et rester moelleux à coeur.  
8- laissez refroidir avant de déguster et conservez quelques jours dans une boite en fer (si vous avez besoin de les conserver...) 



Régalez-vous !

 

dimanche 11 mars 2012

Le cookie, épisode 3 !

J'aime les cookies, mon chéri aime les cookies, mon chat aime les cookies, mes amis aiment les cookies, bref, par ici, on aime les cookies !

Aujourd'hui, je ne voulais pas être "classique" même si je reste une inconditionnelle du cookie avec du chocolat dedans, vous savez ce chocolat que l'on concasse et que l'on retrouve en gros morceaux... Hmmm...

Et bien non, aujourd'hui, j'ai testé mes premiers cookies sans chocolat. Et c'est bon quand même ;-).

Une fois de plus je n'étais pas partie sur cette recette car à la base, je pensais à  une autre association de saveur mais n'ayant pas trouvé les ingrédients bio que je cherchais (je garde mon idée pour une prochaine fois), je suis tombée sur des mirabelles séchées et les ai de suite adoptées !

Et je suis restée très sobre. Voulant garder le goût subtil du fruit (beaucoup moins sucré que le pruneau), je me suis juste octroyée un peu de fleur d'oranger pour parfumer légèrement ma pâte. Le résultat est des plus savoureux...

Cookies aux mirabelles séchées et à la fleur d'oranger


Ingrédients (pour une dizaine de cookies)

60g de beurre mou
25g de sucre de canne blond
50g de sucre de canne roux
1 jaune d'oeuf
1 trait de sirop d'agave
100g de farine T80
1 petite pincée de bicarbonate de soude
2 cuillères à soupe d'eau de fleur d'oranger (arôme naturel biologique)
une trentaine de mirabelles séchées (que l'on trouve en magasin bio)

Préparation

1- travaillez le beurre mou avec le mélange de sucre de canne.
2- ajoutez le jaune d'oeuf, le sirop d'agave et l'eau de fleur d'oranger.
3- incorporez ensuite la farine et la pincée de bicarbonate. Bien mélangez jusqu'à l'obtention d'une pâte épaisse et souple.
4- préchaufez votre four à 200°C.
5- préparez les mirabelles (oui, car il faut les dénoyauter ;-) !), coupez-les en petits morceaux puis ajoutez à la pâte.
6- formez de petites boules et espacez-les sur une plaque recouverte de papier sulfurisé.
7- enfournez 12 minutes à 180°C puis laissez refroidir car les cookies sont très mous à la sortie du four.



Régalez-vous !

lundi 5 mars 2012

L'expérience du gnocchi ;-)

A force de parcourir le blog d'Edda, j'ai eu envie de faire mes premiers gnocchis maison...

J'ai donc décidé que ce week-end était le moment ou jamais ;-). Et comme je suis une tête de mule, malgré les circonstances, j'ai quand même fait mes premiers gnocchis !

Me voilà donc partie avec en tête une idée des ingrédients et des proportions... Sauf qu'au moment d'ouvrir notre patatière, catastrophe, il ne restait plus qu'une pomme de terre... Qu'à cela ne tienne, deux patates douces trainaient non loin de là et je me suis dit que ça irait très bien aussi ;-) sans penser que ce n'était pas tout à fait la même consistance (première erreur)... Et j'ai donc fait cuire mes trois tubercules à l'eau en prenant le soin de les éplucher auparavant (seconde erreur...) car je faisais ma recette de mémoire alors que j'aurais mieux fait de refaire un petit tour sur la blogo afin d'éviter cette ineptie de débutante...

Je vous passe les détails de la réalisation de la pâte qui s'est avérée très collante dans un premier temps puisque ma purée de pomme de terre était gorgée d'eau malgré un égouttage minutieux... Mes proportions de farine ont donc été largement augmentées afin que mes gnocchis ne restent pas collés au plan de travail... Oups ! Je me demandais même si je n'allais pas abandonner quand finalement j'ai lu que c'était "normal" d'abuser un peu plus sur la farine notamment sur ce blog que j'admire ! Ouf... (Merci d'ailleurs pour le conseil à propos de la purée de patate douce que l'on peut assécher en la réchauffant avant de faire la pâte... Je le saurais à l'avenir.)

Puis il y a eu la confection ;-). Je me souvenais de la scène du Parrain III où Andy Garçia montre à Sofia Coppola comment rouler les gnocchis... Tout parraissait simple, non ? Heu... Oui mais non... Je n'ai jamais réussi à réaliser les petites stries dessus mes gnocchis malgré plusieurs tentatives ;-). Je me suis donc contentée de gnocchis semblables à de mini-quenelles... (et du chat dans la cuisine à la place d'Andy Garcia ;-) !)

Cela dit, le résultat fut bien meilleur que je ne le pensais ce qui est réconfortant, il faut bien l'avouer ! Et ce qui m'encourage à réitérer une prochaine fois (avec un peu moins de farine tout de même) !

Note pour plus tard : lire les recettes avant de se lancer dans ce genre d'entreprise surtout quand on change l'ingrédient principal en cours de route :-).

Pour cette première expérience, mes gnocchis étaient accompagnés de shiitakés afin de relever un peu le goût sucré de la patate douce.

Gnocchis de patates douces et shiitakés persillés


Ingrédients

1 pomme de terre et 2 patates douces (450g de purée au final)
300g de farine (au lieu des 175g prévus initialement...)
1 jaune d'oeuf
sel
1 sachet de 25g de shiitakés bio à réhydrater
15cl de crème fraiche
1 filet d'huile d'olive
1 échalotte
1 petit morceau de gingembre rapé
quelques brins de persil
sel et poivre

Préparation

1- faites cuires les tubercules à l'eau (et avec la peau si possible donc...) et après les avoir égouttés et épluchés, reduisez-les en purée et laissez refroidir...
2- ajoutez la moitié de la farine ainsi que le jaune d'oeuf et le sel.
3- travaillez la pâte puis ajoutez petit à petit le reste de la farine jusqu'à l'obtention d'une texture épaisse et homogène facile à travailler sans qu'elle ne colle trop aux mains.
4- laissez reposer une heure au frais.
5- pendant ce temps, réhydratez les shiitakés à l'eau chaude pendant au mois un quart d'heure (pour ma part, je les ai laissés 45 minutes...).
6- épluchez et hachez finement l'échalotte puis mélangez au gingembre rapé.
7- faites chauffer l'huile d'olive dans une sauteuse et faites blondir le mélange échalotte/gingembre puis ajoutez les shiitakés et braisez quelques minutes.
8- lorsque les champignons sont cuits, ajoutez la crème fraiche et le persil et retirez du feu. Salez et poivrez à votre convenance.
9- façonnez les gnocchis en prenant une portion de pâte que vous roulez en boudin d'environ un centimètre de diamètre et coupez en petits morceaux. Farinez chaque gnocchi afin qu'ils ne se collent pas entre eux.
10- faites cuire les gnocchis dans l'eau bouillante et récupérez-les avec une écumoire dès qu'ils remontent à la surface.
11- chauffez l'huile d'olive dans une sauteuse et poelez les gnocchis quelques minutes. Ajoutez la préparation à base de shiitakés et laissez cuire encore quelque minutes afin que l'ensemble soit bien chaud. Servez et dégustez !


Bon appétit !